Frédéric Thomas, Docteur en Science Politique et chargé d'étude au CETRI est intervenu le 11 janvier 2020 pour la commémoration des 10 ans du séisme.
Après une courte description de la catastrophe naturelle qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, Frédéric Thomas établie un bilan critique de la gestion du séisme, 10 ans après.
> En effet, malgré le grand nombre d'aide humanitaire présentes sur place après le séisme, leur manque de coordination et de connaissance d'Haïti, et des Haïtiens eux même, a laissé place à peu d'efficacité, et beaucoup de dérive (choléra, viols).
> Après la Conférence Internationale « Vers un nouveau futur pour Haïti », un budget provenant de la communauté internationale était prévu, toutefois le budget réel fut bien moindre que celui annoncé. Notamment la contribution de la France, réduite de moitié.
> Au regard de l'Indice de Développement Humain, la situation des Haïtiens n'a pratiquement pas évolué depuis 2010.
> Frédéric Thomas dresse ensuite des leçons à retenir sur les pratiques humanitaires actuelles, et souligne qu'elles ne peuvent servir de substitut à l'action politique.
En effet, la responsabilité de cet échec est partagée entre la communauté internationale, les humanitaires, et l’État Haïtien.
> Les perspectives envisagées tiennent à un renouveau des institutions de l'Etats, et à un changement de logique des humanitaires pour mieux s'adapter aux objectifs du pays auxquels ils sont censés venir en aide.
Télécharger le Power Point de Frédéric Thomas pour acceder aux chiffres et aux graphiques.
Télécharger la ressourceÉvaluation conjointe réalisée par l'Agence Française de Développement et la Fondation de France sur le financement des ONG en Haïti à la suite du séisme.
Ce guide contribue au renforcement de la société civile haïtienne et à la favorisation du dialogue entre celle-ci et les collectivités locales.
Cette fiche thématique a pour but de donner un aperçu de la situation haïtienne sur la santé.
Ce film fait le point sur différents aspects de la situation du pays un an après le séisme.
Ce documentaire donne la parole aux Haïtiennes qui vivent toujours dans les camps, trois ans après le séisme.
Ce rapport traite des expulsions forcées pratiquées à Haïti aggravant la situation déjà désespérée de milliers de gens qui vivent toujours dans des camps pour personnes déplacées, plus de trois ans après le séisme dévastateur de janvier 2010.
Ce rapport présente les principaux chiffres de l'opération Solidarité Haïti quatre ans après la catastrophe.
Le Groupe URD a mené en 2012 et 2013 une étude sur les problématiques de la reconstruction et l’environnement à Morne-Hôpital.
Cette étude a pour ambition de fournir aux organisations humanitaires soucieuses de revoir leur approche de la sécurité en Haïti des éléments susceptibles de les aider dans cette démarche.
Interrogation sur les causes profondes de la séparation familiale en Haïti et les conséquences réelles sur la vulnérabilité des enfants.
Tourné sur deux années après le séisme en Haïti, un constat implacable sur la gestion calamiteuse de l’après-catastrophe par la communauté internationale.
Fuite de trois garçons de leur internat au moment où le séisme du 12 janvier 2010 frappe Port-au-Prince et qui les obligera à tenter de vivre à leur guise dans la capitale haïtienne.
Long métrage documentaire à la croisée de l’histoire, de l’anthropologie et de la culture et portant sur Ayiti Toma : cette Haïti au-delà des idées préconçues sur l’impérialisme, l’esclavage, les catastrophes naturelles et l’aide humanitaire.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France.
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Le film met en exergue de nombreuses contradictions qui existent au sein du système éducatif en Haïti.
L’objectif de cette ETR était double:comprendre si la réponse internationale a été effective et secondement analyser comment la planification et les mise en œuvre de la réponse reflètent les engagements du Grand Bargain.
Les signataires de cette note appellent à une réorientation de la campagne de vaccination du choléra qui devrait être complémentaire d’une politique plus large.
Cette étude est un bilan de l'action de la solidarité du Secours Populaire Français à l'égard d'Haïti un an après le séisme.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
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L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
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L'ouvrage invite à rechercher les causes de l'échec de la reconstruction d'Haïti.
Ce livre est à la fois un exposé percutant sur les dérapages de l’aide étrangère et des politiques commerciales en Haïti, un récit émouvant de la vie dans les hameaux et un ouvrage délirant et drôle.
Crise : Des organisations de la société civile alertent sur une crise humanitaire en Haïti
Crise : Jovenel Moïse sort de sa clandestinité apparente
Économie : Un pays sans budget pour la troisième année consécutive / L’avenir toujours plus sombre
Bilan : La situation est encore incertaine en ce début octobre, en Haïti
En partenariat avec le CEFREPADE
Pays le plus vulnérable du continent américain, Haïti est frappé par le covid-19 alors que la population est en prise avec les cyclones, une pauvreté généralisée, un gouvernement gangréné par la corruption et totalement décrédibilisé. Les derniers mots de Georges Floyd sont devenus sur les réseaux sociaux haïtiens un cri d’alerte : « Ayiti paka respire », Haïti ne peut pas respirer.
Haïti a passé ces derniers jours plusieurs caps symboliques. Celui du 1er juin qui marque le début de la saison cyclonique – une saison qui s’annonce, contrairement à celle de l’année passée, particulièrement rude et éprouvante ; celui de cent gourdes (la monnaie nationale) pour un dollar américain – il en fallait deux fois moins, il y a cinq ans ; celui des 3000 cas confirmés de personnes infectées par le covid-19 – même si le nombre réel d’infections est très certainement bien plus élevé.
Haïti fut l’un des derniers pays de l’Amérique latine à être touchée par le coronavirus. Mais, si le virus est arrivé tard, il frappe au pire moment le pays le plus vulnérable du continent. La pauvreté touche près de 60 % de la population, 40 % des Haïtiennes et Haïtiens sont en situation d’insécurité alimentaire, et quelque 2,5 millions de personnes, soit plus de 20 % de la population du pays, vivent dans la capitale, Port-au-Prince ; chaos urbanistique où prédominent les bidonvilles.