Haïti est un cas particulier dans la politique de l'ONU : celle-ci, en se portant garante des élections présidentielles de 1991 a ensuite franchi un pas sans précédent en soutenant explicitement le président élu, ce qui l'a ensuite amenée à prendre des sanctions contre le pays, à la suite du putsch militaire. Ces sanctions sont actuellement toujours sans effet, mais quelques pays, dont la France, réclament leur renforcement. Or cette méthode ressemble fort à de l'acharnement thérapeutique, dans la mesure où elle ne fait qu'affaiblir un peu plus une économie et une population déjà chacune en état de survie. Cette position engagée de la France est d'autant plus douteuse qu'elle contraste totalement avec sa complaisance à l'égard des régimes africains ; elle ne semble justifiée que par une absence d'enjeu économique et par la possibilité offerte d'en faire l'emblème du militantisme d'Etat, à un moment où la démocratie est menacée par la montée des extrémismes. A l'inverse, les USA hésitent beaucoup sur leur ligne de conduite : leurs intérêts économiques ont tendance à prévaloir sur leurs idéaux démocratiques, tout comme la France en Afrique. Ainsi, l'armée poursuit le massacre des élites opposantes, et l'Etat est en pleine régression vers son ancienne culture politique. En fait, les sanctions sont inutiles et le peuple haïtien a tendance à les ressentir comme une injuste punition, d'où le risque de le voir se replier derrière le régime en place. Il ne faut pas attendre la chute de ce régime pour reconstruire l'économie, les villes et l'Etat : plusieurs pays d'Extrême Orient ont montré que c'est devant la modernité issue du développement de structures nouvelles que sont tombés de tels régimes. Cet exemple devrait servir à l'ONU pour tirer les conséquences de son échec.
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Un peuple s'élève contre l'arbitraire et la violence. Le Saint-Siège et la plupart des évêques haïtiens font la sourde oreille. Ce dossier est un outil pour le dialogue.
GNB contre Attila adressé à la société haïtienne, rend notamment hommage aux étudiants, qui ont été le fer de lance de la mobilisation contre le pouvoir d’Aristide.
De l’Ayiti des Indiens jusqu’à la guerre de libération qui conduisit à l’indépendance d’Haïti, ce documentaire nous parle des différents combats qu’ont menés des hommes sur cette terre afin de l’en délivrer du joug de la servitude.
Jacqueline et Lucien Lemoine, couple d'Haïtiens emblématique de la vie culturelle sénégalaise.
Jean de Dieu Théogène, président d’Haïti, vit reclus dans son palais entouré de sa femme et de ses collaborateurs. Alors que les 200 ans de l'indépendance approchent, il apprend qu'une révolte populaire se prépare. Malgré le chaos, le président refuse de capituler et tente de calmer la rébellion...
Le 28 juillet 1958, un petit groupe d’ex-officiers de l’armée d’Haïti, en provenance de Floride débarque à Délugé, au Nord de la capitale Haïtienne. Très rapidement, ces hommes prennent possession des Casernes Dessalines principale base de l’armée haïtienne située à l’arrière du Palais National à Port-Au-Prince.
Ce documentaire de 92 minutes, premier long métrage haïtien, retrace la lutte du peuple haïtien pour sa liberté depuis l'arrivée de Christophe Colomb jusqu'à Jean-Claude Duvalier.
Ce livre jette une lumière crue sur l'expérience tragique d'un pays du Tiers monde dont la culture et l'histoire ne cessent d'interroger l'Occident jusque dans ses fondements.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
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1971. Marie Vieux-Chauvet est exilée à New York, menacée de mort dans son pays après la parution de son chef-d’œuvre, Amour, Colère et Folie, publié chez Gallimard à l’instigation de Simone de Beauvoir et qui a provoqué la fureur du tyrannique Duvalier. Peu avant de mourir, elle trouvera la force d’écrire Les Rapaces, impitoyable réquisitoire contre le régime qui fait régner la terreur en Haïti.
Les Possédés de la pleine lune constitue le premier ouvrage d'une trilogie dont les deux premiers titres ont paru au Seuil dans les années 1980. Le deuxième titre, Aube tranquille, paraîtra au printemps 2013 et le troisième titre, inédit, sera publié à l'automne 2013. Il s'agit d'une œuvre majeure d'un des grands auteurs et intellectuels du monde francophone.
Yanick Lahens, en dépeignant avec une remarquable économie de moyens le destin d'une famille hélas ordinaire, construit l'allégorie d'un pays où la monstruosité voudrait se faire loi. Mais son livre est poignant parce qu'à chaque page sourd la révolte et éclate la volonté de vivre.
La première partie traite du procès d’altérisation du sujet colonial en lien avec la subjectivité occidentale, les formes ambivalentes de ses revendications et de son auto-institution sans pouvoir s’auto-abolir. La deuxième aborde la question de l’interprétation de la Révolution et les formes de domination post-coloniale. La dernière partie retrouve la mémoire d’une exigence de fondation et de commencement au regard de l’idée de scène décoloniale porteuse d’une brèche-anarchique. Elle appréhende ensuite les rapports entre violence, pouvoir et conflictualités au regard d’une reconfiguration décoloniale du monde.
En Haïti, comme dans toute société post dictatoriale, la revendication
du fonctionnement d’un État de droit a été une constante qui a traversé
tout le mouvement démocratique après l986.
Une femme, Sarah, jette un regard en arrière: sur son enfance dans l'Haïti des Duvalier, sur une période sombre faite de violence arbitraire et de peurs quotidiennes.
Catherine-Eve Roupert raconte ici la longue et passionnante histoire de ce pays magique au destin si tragique avec ses nombreuses tentatives de démocratie avortées, et dont les malheurs incessants suscitent l'émotion sur toute la planète.
Les esclaves, enfin, sont prêts à la rébellion.
Quel a été le destin des esclaves noirs venus d'Afrique et transportés à Saint-Domingue, la plus riche colonie française de l'époque ?
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
Lettre du Collectif Haïti de France à Monsieur Jean Yves LE DRIAN, Ministre de l'Europe et des Affaires Étrangères pour le respect des des institutions démocratiques en Haiti