Une femme, Sarah, jette un regard en arrière: sur son enfance dans l'Haïti des Duvalier, sur une période sombre faite de violence arbitraire et de peurs quotidiennes. Lorsqu'elle avait huit ans, son père, un officier de police libéral et naïf, dut s'enfuir avec sa femme, laissant les enfants - Sarah et ses deux soeurs - aux soins de leur grand-mère. Dans le grenier de la maison, les trois fillettes se cachent pour échapper à Janvier, personnage angoissant et diabolique, qui sème la terreur et la violence dans cette région. Deux mondes se côtoient ainsi: l'enfance avec ses rituels et ses secrets se heurte au monde grisâtre et incompréhensible des adultes et de leur pouvoir.
Les souvenirs de Sarah viennent par bribes. Il y la mémoire de cet homme sur les quais qui joue un rôle important dans ce drame qui se noue dans la rue. Avec beaucoup de finesse, Raoul Peck a évité les effets trop voyants pour s'attacher à construire un climat où la violence se ressent dans les tripes. C'est un regard, un geste, cela suffit. Cela laisse la place à la poésie et aux nuances pour le monde sensible de Sarah, pour la force d'âme de la Grand-mère. Sarah se souvient encore aujourd'hui de cette phrase: «Ce n'est qu'un mauvais rêve, mon amour, ce n'est qu'un mauvais rêve».
Vous pouvez retrouver ce film ici.
Cet ouvrage traite de la particularité d'Haïti dans la politique de l'ONU.
Un peuple s'élève contre l'arbitraire et la violence. Le Saint-Siège et la plupart des évêques haïtiens font la sourde oreille. Ce dossier est un outil pour le dialogue.
Ce documentaire donne la parole aux Haïtiennes qui vivent toujours dans les camps, trois ans après le séisme.
Ce rapport traite des expulsions forcées pratiquées à Haïti aggravant la situation déjà désespérée de milliers de gens qui vivent toujours dans des camps pour personnes déplacées, plus de trois ans après le séisme dévastateur de janvier 2010.
Cette étude a pour ambition de fournir aux organisations humanitaires soucieuses de revoir leur approche de la sécurité en Haïti des éléments susceptibles de les aider dans cette démarche.
Histoire de l'immigration en Pays de la Loire, de Saint-Nazaire à Angers en passant par Nantes et Cholet, par le biais de 8 récits, 12 pays, 3 universitaires, 7 associations et surtout 19 témoins migrants.
Ce documentaire relate le parcours d’homosexuels et travestis au sein du vaudou. Dans un pays où l’évocation de l’homosexualité est encore tabou, le vaudou devient un espace libérateur, dans lequel chacun, quelque soit sont orientation sexuelle, peut trouver protection et réconfort.
GNB contre Attila adressé à la société haïtienne, rend notamment hommage aux étudiants, qui ont été le fer de lance de la mobilisation contre le pouvoir d’Aristide.
1999, des femmes victimes de viols collectifs durant la période du coup d’état militaire de 1991 à 1994 décident de monter une pièce de théâtre pour exorciser les démons qui les habitent et réclamer une justice qui tarde à être rendue.
Anise et Rosette, deux parcours de femmes qui cheminent d’un bord à l’autre de la frontière entre Haïti et la République dominicaine, portant leurs espoirs à bout de bras et sur la tête, leur commerce.
« Bwèt nan do», « Arab manje koulèv», sont ces quolibets lancés tantôt avec bonhomie, tantôt avec hargne qui accompagnaient les Arabes arrivés en République d’Haïti vers les années 1880.
De l’Ayiti des Indiens jusqu’à la guerre de libération qui conduisit à l’indépendance d’Haïti, ce documentaire nous parle des différents combats qu’ont menés des hommes sur cette terre afin de l’en délivrer du joug de la servitude.
Jacqueline et Lucien Lemoine, couple d'Haïtiens emblématique de la vie culturelle sénégalaise.
« Je viens d’un pays où les chiffres ne veulent plus rien dire. Bill Gates pèse 90 milliards d’euros, soit le PNB d’Haïti pour les 30 ans à venir… Il y a des pays où les pauvres vendent leurs organes au plus offrant, où on vend ses enfants, parfois son vote. Et puis d’autres où on monnaye sa conscience selon le cours de la bourse.?
Chase Dellal n’était qu’une petite fille quand elle a quitté Haïti. Médecin légiste de la municipalité de New York, elle côtoie chaque jour les victimes d'une violence qui atteint les plus faibles, et défend son intégrité dans un monde rongé par une sourde corruption.
Haïti, début des années 80. Un petit hôtel sur une plage paradisiaque. Des femmes nord américaines en mal de tendresse et de sexe, une bande de jeunes garçons qui échangent leurs charmes et leur tendresse contre quelques faveurs, et Legba, dix huit ans tout au plus, beau comme un dieu, qu’elles retrouvent là chaque année et qui va bouleverser leur vie.
En Haïti, son pays, Mario Benjamin est le chef de file de l'art contemporain. Ce film nous donne à voir ses œuvres, à la fois puissantes, magiques et dérangeantes, sa maison retrace son parcours artistique et nous introduit dans son univers intérieur.
Jean de Dieu Théogène, président d’Haïti, vit reclus dans son palais entouré de sa femme et de ses collaborateurs. Alors que les 200 ans de l'indépendance approchent, il apprend qu'une révolte populaire se prépare. Malgré le chaos, le président refuse de capituler et tente de calmer la rébellion...
Le 28 juillet 1958, un petit groupe d’ex-officiers de l’armée d’Haïti, en provenance de Floride débarque à Délugé, au Nord de la capitale Haïtienne. Très rapidement, ces hommes prennent possession des Casernes Dessalines principale base de l’armée haïtienne située à l’arrière du Palais National à Port-Au-Prince.
A travers une série de portraits, ce film donne la parole à des « déportés », ces délinquants des États-Unis ou du Canada (condamnés pour des peines plus ou moins graves)et expulsés vers leur pays d’origine, Haïti, à la fin de leur peine de prison en Amérique du Nord.
Ce documentaire de 92 minutes, premier long métrage haïtien, retrace la lutte du peuple haïtien pour sa liberté depuis l'arrivée de Christophe Colomb jusqu'à Jean-Claude Duvalier.
Amnesty International a visité plusieurs camps de personnes déplacées dont les résidents étaient menacés d'expulsion, ce rapport met en exergue les violations du droit à un logement décent en Haïti après le tremblement de terre.
Cet ouvrage dresse un portrait de la réalité de l'esclavage en Haïti et dans d'autres colonies étrangères au 19e siècle.
Cet ouvrage dresse un portrait de la réalité de l'esclavage en Haïti et dans d'autres colonies étrangères au 19e siècle.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
Ce livre jette une lumière crue sur l'expérience tragique d'un pays du Tiers monde dont la culture et l'histoire ne cessent d'interroger l'Occident jusque dans ses fondements.
Cet ouvrage est une étude de l'histoire et de la géographie d'Haïti pouvant servir comme support aux programme de collège et de seconde.
Ce document est un rapport concernant les relations entre les personnes de même sexe sur le territoire haïtien.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
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Anthropologie comparée de la maladie
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
Une œuvre qui se contient. Hilarion Hilarius souffre, sans ironie, de « mal caduc ». Il vole. Tombe en prison. Et devient communiste. Il s'agit au final d'une belle histoire d’amour entre Hilarion et Claire-Heureuse, écrite avec ce style merveilleusement réaliste qu’on reconnaît à l'auteur.
1971. Marie Vieux-Chauvet est exilée à New York, menacée de mort dans son pays après la parution de son chef-d’œuvre, Amour, Colère et Folie, publié chez Gallimard à l’instigation de Simone de Beauvoir et qui a provoqué la fureur du tyrannique Duvalier. Peu avant de mourir, elle trouvera la force d’écrire Les Rapaces, impitoyable réquisitoire contre le régime qui fait régner la terreur en Haïti.
Les Possédés de la pleine lune constitue le premier ouvrage d'une trilogie dont les deux premiers titres ont paru au Seuil dans les années 1980. Le deuxième titre, Aube tranquille, paraîtra au printemps 2013 et le troisième titre, inédit, sera publié à l'automne 2013. Il s'agit d'une œuvre majeure d'un des grands auteurs et intellectuels du monde francophone.
Yanick Lahens, en dépeignant avec une remarquable économie de moyens le destin d'une famille hélas ordinaire, construit l'allégorie d'un pays où la monstruosité voudrait se faire loi. Mais son livre est poignant parce qu'à chaque page sourd la révolte et éclate la volonté de vivre.
La première partie traite du procès d’altérisation du sujet colonial en lien avec la subjectivité occidentale, les formes ambivalentes de ses revendications et de son auto-institution sans pouvoir s’auto-abolir. La deuxième aborde la question de l’interprétation de la Révolution et les formes de domination post-coloniale. La dernière partie retrouve la mémoire d’une exigence de fondation et de commencement au regard de l’idée de scène décoloniale porteuse d’une brèche-anarchique. Elle appréhende ensuite les rapports entre violence, pouvoir et conflictualités au regard d’une reconfiguration décoloniale du monde.
En Haïti, comme dans toute société post dictatoriale, la revendication
du fonctionnement d’un État de droit a été une constante qui a traversé
tout le mouvement démocratique après l986.
Rapport chiffré sur les problèmes de nutrition en Haïti et leurs évolutions, points sur les initiatives mises en place.
Recherche féministe sur les femmes en Haïti et l'influence des conférences et décrets internationaux.
Catherine-Eve Roupert raconte ici la longue et passionnante histoire de ce pays magique au destin si tragique avec ses nombreuses tentatives de démocratie avortées, et dont les malheurs incessants suscitent l'émotion sur toute la planète.
Les esclaves, enfin, sont prêts à la rébellion.
Quel a été le destin des esclaves noirs venus d'Afrique et transportés à Saint-Domingue, la plus riche colonie française de l'époque ?
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
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Intervention de Michèle Duvivier Pierre-Louis, présidente de FOKAL, au colloque « Haïti : Littérature et civilisation » organisé par Yanick Lahens, Collège de France, 20 juin 2019.
Lettre du Collectif Haïti de France à Monsieur Jean Yves LE DRIAN, Ministre de l'Europe et des Affaires Étrangères pour le respect des des institutions démocratiques en Haiti