Au XVIIIe siècle, Saint-Domingue est le fleuron de l'empire colonial français. Dans cette société composite, les inégalités sont criantes. Attachés au maintien du système esclavagiste, les planteurs blancs souhaitent une plus grande autonomie de la colonie. Les « libres de couleur », fils d'esclaves affranchis, interdits d'égalité politique, investissent quant à eux les fonctions militaires, devenues une voie privilégiée d'ascension sociale. Les esclaves, enfin, sont prêts à la rébellion. Avec les bouleversements de 1789, ces intérêts contradictoires entrent dans une phase de conflit ouvert, inaugurant plus d'une décennie de terribles violences. Viols, pillages, massacres, incendies participent, de part et d'autre, d'une stratégie réfléchie dont la finalité est l'anéantissement total du camp adverse. Ce chaos perdurera jusqu'à l'accession de l'île à l'indépendance, en 1804. Sur le long terme, ces affrontements paroxystiques et cette décomposition de la société ont laissé des séquelles dans le paysage politique et l'identité haïtienne, jusqu'à aujourd'hui.
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Cet ouvrage traite de la particularité d'Haïti dans la politique de l'ONU.
Un peuple s'élève contre l'arbitraire et la violence. Le Saint-Siège et la plupart des évêques haïtiens font la sourde oreille. Ce dossier est un outil pour le dialogue.
GNB contre Attila adressé à la société haïtienne, rend notamment hommage aux étudiants, qui ont été le fer de lance de la mobilisation contre le pouvoir d’Aristide.
Quelque part dans la mer des Caraïbes, au fond d’une baie somptueuse, une petite ville où le passé et le présent se côtoient harmonieusement : Jacmel.
De l’Ayiti des Indiens jusqu’à la guerre de libération qui conduisit à l’indépendance d’Haïti, ce documentaire nous parle des différents combats qu’ont menés des hommes sur cette terre afin de l’en délivrer du joug de la servitude.
Jacqueline et Lucien Lemoine, couple d'Haïtiens emblématique de la vie culturelle sénégalaise.
Jean de Dieu Théogène, président d’Haïti, vit reclus dans son palais entouré de sa femme et de ses collaborateurs. Alors que les 200 ans de l'indépendance approchent, il apprend qu'une révolte populaire se prépare. Malgré le chaos, le président refuse de capituler et tente de calmer la rébellion...
Le 28 juillet 1958, un petit groupe d’ex-officiers de l’armée d’Haïti, en provenance de Floride débarque à Délugé, au Nord de la capitale Haïtienne. Très rapidement, ces hommes prennent possession des Casernes Dessalines principale base de l’armée haïtienne située à l’arrière du Palais National à Port-Au-Prince.
Ce documentaire de 92 minutes, premier long métrage haïtien, retrace la lutte du peuple haïtien pour sa liberté depuis l'arrivée de Christophe Colomb jusqu'à Jean-Claude Duvalier.
Ce livre jette une lumière crue sur l'expérience tragique d'un pays du Tiers monde dont la culture et l'histoire ne cessent d'interroger l'Occident jusque dans ses fondements.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
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1971. Marie Vieux-Chauvet est exilée à New York, menacée de mort dans son pays après la parution de son chef-d’œuvre, Amour, Colère et Folie, publié chez Gallimard à l’instigation de Simone de Beauvoir et qui a provoqué la fureur du tyrannique Duvalier. Peu avant de mourir, elle trouvera la force d’écrire Les Rapaces, impitoyable réquisitoire contre le régime qui fait régner la terreur en Haïti.
Les Possédés de la pleine lune constitue le premier ouvrage d'une trilogie dont les deux premiers titres ont paru au Seuil dans les années 1980. Le deuxième titre, Aube tranquille, paraîtra au printemps 2013 et le troisième titre, inédit, sera publié à l'automne 2013. Il s'agit d'une œuvre majeure d'un des grands auteurs et intellectuels du monde francophone.
Yanick Lahens, en dépeignant avec une remarquable économie de moyens le destin d'une famille hélas ordinaire, construit l'allégorie d'un pays où la monstruosité voudrait se faire loi. Mais son livre est poignant parce qu'à chaque page sourd la révolte et éclate la volonté de vivre.
La première partie traite du procès d’altérisation du sujet colonial en lien avec la subjectivité occidentale, les formes ambivalentes de ses revendications et de son auto-institution sans pouvoir s’auto-abolir. La deuxième aborde la question de l’interprétation de la Révolution et les formes de domination post-coloniale. La dernière partie retrouve la mémoire d’une exigence de fondation et de commencement au regard de l’idée de scène décoloniale porteuse d’une brèche-anarchique. Elle appréhende ensuite les rapports entre violence, pouvoir et conflictualités au regard d’une reconfiguration décoloniale du monde.
En Haïti, comme dans toute société post dictatoriale, la revendication
du fonctionnement d’un État de droit a été une constante qui a traversé
tout le mouvement démocratique après l986.
Une femme, Sarah, jette un regard en arrière: sur son enfance dans l'Haïti des Duvalier, sur une période sombre faite de violence arbitraire et de peurs quotidiennes.
Catherine-Eve Roupert raconte ici la longue et passionnante histoire de ce pays magique au destin si tragique avec ses nombreuses tentatives de démocratie avortées, et dont les malheurs incessants suscitent l'émotion sur toute la planète.
Cette bataille aurait dû faire date : son issue, désastreuse pour la puissance coloniale française, allait fissurer de manière irrémédiable les assises de l'esclavage.
Quel a été le destin des esclaves noirs venus d'Afrique et transportés à Saint-Domingue, la plus riche colonie française de l'époque ?
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
Lettre du Collectif Haïti de France à Monsieur Jean Yves LE DRIAN, Ministre de l'Europe et des Affaires Étrangères pour le respect des des institutions démocratiques en Haiti