Depuis plusieurs années, Haïti se trouve confrontée à une grave crise électorale. Rappelons rapidement l’évolution récente de la situation qui, hélas, montre l’incapacité des instances politiques à s’entendre et se traduit par l’échec de toutes les démarches pour trouver une solution. En raison des désaccords entre la Présidence et les partis d’opposition, les tentatives de règlement de la crise ont échoué. Le mandat des maires des 150 communes a pris fin à l’été 2012 et aucune élection n’ayant été organisée, ils ont été remplacés par des “agents de l’exécutif” nommés par le gouvernement. En janvier 2014, deux tiers des sénateurs ainsi que l’ensemble des députés se trouvent en fin de mandat. Le président Martelly a cédé devant la commission consultative présidentielle qu’il avait mise en place pour trouver une issue à la crise et qui réclamait le départ du Premier Ministre Laurent Lamothe, remplacé par Evans Paul, et celui du Président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Anel Alexis Joseph. Faute d’un conseil électoral crédible, aucune élection n’a eu lieu. L’instabilité est totale et tout ceci donne une situation où l’exécutif sera l’unique élu sans contrepoids à son pouvoir, même si un tiers du sénat reste en poste. Et Martelly, soutenu par l’international, et dont certains disent qu’il a toujours souhaité cette situation, est désormais amené à gouverner par décrets.
SOMMAIRE
Page 1, L’ARTICLE DU MOIS : Gotson PIERRE, un journaliste libre
Page 3, VU DANS LA PRESSE &L’EDITION : Mener encore et encore les bons combats
Page 4, L’ACTUALITE DU CHF : Le Collectif se souvient
Ouvrage s’intéressant à la manière dont les médias français traitent de ce qui touche à Haïti.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France.
Jean de Dieu Théogène, président d’Haïti, vit reclus dans son palais entouré de sa femme et de ses collaborateurs. Alors que les 200 ans de l'indépendance approchent, il apprend qu'une révolte populaire se prépare. Malgré le chaos, le président refuse de capituler et tente de calmer la rébellion...
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Sorte d'antidote au fatalisme et à l'amnésie collective, voici une réflexion menée de longue date, à partir du concept de « gouvernabilité », pour appréhender cette crise protéiforme selon une approche holistique qui embrasse l'histoire, la politique, la géopolitique, l'économie, et la société."
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L'expression aussi d'une indignation devant les ressemblances de ce coup d'Etat avec celui qu'avait déjà subi Haïti en septembre 1991 ; et surtout devant l'acharnement des grandes puissances contre un pays d'une belle richesse humaine, sans cesse appauvri et bafoué par des intérêts cyniques.
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