1804, Haïti, la « perle des Antilles » devenue indépendante est la plus fertile des îles caraïbes. Deux cents ans plus tard, c'est le règne de la pauvreté, de la malnutrition, de l’insécurité alimentaire. Qui peut comprendre cela, et surtout le tolérer ? Certes, une nation ne se construit pas sans difficultés, sans obstacles. Des erreurs ont été commises par tous, des dictatures ont sévi, les ingérences de pays étrangers ont hypothéqué l’évolution du pays. Et les catastrophes naturelles s'en sont mêlées. Mais un jour vient où les choses doivent changer, où il n'est plus possible de constater les désastres sans lutter ensemble, comme on l'a fait deux cents ans plus tôt.
Bien sûr, la situation est telle aujourd’hui que les Haïtiens ont besoin de l’aide extérieure, mais pas à n'importe quel prix et sûrement pas par le biais de calculs statistiques et de déclarations d’intentions ou de mea culpa. A titre d’exemple, lorsque Bill Clinton lui-même reconnaît, le 10 mars 2010 devant la Commission des affaires étrangères du Sénat américain, après avoir encouragé le pays à baisser les tarifs douaniers sur le riz dans les années 90 que « Ceci peut avoir été bon pour certains de mes fermiers en Arkansas, mais cela n’a pas fonctionné. C’était une erreur. Je vis tous les jours avec les conséquences de cette perte de capacité d’auto-produire une récolte de riz en Haïti pour alimenter ces gens en raison de ce que j’ai personnellement introduit ; moi et personne d’autre », il ne se passe rien. Pourquoi se contenterait-on d’un aveu à la fois sincère et ambigu qui ne fut suivi d’aucun effet ? Pourquoi n'est-il pas possible d'infléchir une politique que l'on sait néfaste pour le pays ? Parce qu'elle sert les intérêts des « bienfaiteurs » et leur ego et répond à des règlements mal adaptés au point d’anéantir l’objectif premier ? Absurde, dira-t-on. Alors, on se prend à espérer – peut-être naïvement - que la menace d’un nouveau drame, aussi dévastateur que la faim, donnera aux différents intervenants assez de volonté et de clairvoyance pour qu’ils s’entendent sur des mesures efficaces.
SOMMAIRE
Page 1, L’ARTICLE DU MOIS : Quand l’arme alimentaire devient l’enjeu !
Page 4, Les nouvelles de NIH ont une énergie durable
Page 4, VU DANS LA PRESSE & L’EDITION : Appel des ingénieurs, architectes, entreprises de construction… - Festival Rio Loco - Le nationalisme dominicain
Télécharger la ressourceCe film fait le point sur différents aspects de la situation du pays un an après le séisme.
Ce documentaire donne la parole aux Haïtiennes qui vivent toujours dans les camps, trois ans après le séisme.
Ce rapport traite des expulsions forcées pratiquées à Haïti aggravant la situation déjà désespérée de milliers de gens qui vivent toujours dans des camps pour personnes déplacées, plus de trois ans après le séisme dévastateur de janvier 2010.
Ce rapport présente les principaux chiffres de l'opération Solidarité Haïti quatre ans après la catastrophe.
Interrogation sur les causes profondes de la séparation familiale en Haïti et les conséquences réelles sur la vulnérabilité des enfants.
Tourné sur deux années après le séisme en Haïti, un constat implacable sur la gestion calamiteuse de l’après-catastrophe par la communauté internationale.
Fuite de trois garçons de leur internat au moment où le séisme du 12 janvier 2010 frappe Port-au-Prince et qui les obligera à tenter de vivre à leur guise dans la capitale haïtienne.
Long métrage documentaire à la croisée de l’histoire, de l’anthropologie et de la culture et portant sur Ayiti Toma : cette Haïti au-delà des idées préconçues sur l’impérialisme, l’esclavage, les catastrophes naturelles et l’aide humanitaire.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France.
L’objectif de cette ETR était double:comprendre si la réponse internationale a été effective et secondement analyser comment la planification et les mise en œuvre de la réponse reflètent les engagements du Grand Bargain.
Cette étude est un bilan de l'action de la solidarité du Secours Populaire Français à l'égard d'Haïti un an après le séisme.
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
L’hebdomadaire du Collectif Haïti de France
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
L'hebdomadaire du Collectif Haïti de France
L'ouvrage invite à rechercher les causes de l'échec de la reconstruction d'Haïti.