Instabilité politique, problèmes climatiques et environnementaux, corruption, précarité qui reste constante malgré l’importante action internationale, autant d’images négatives faites pour décourager ceux qui souhaitent aider Haïti. Pourtant, on le sait, le pays renferme d’indéniables richesses et le potentiel de sympathie dont jouit le peuple haïtien est tel que ceux qui souhaitent lui apporter leur soutien sont nombreux. Mais comment peut-on, en dépit de tant d’obstacles, surmonter l’insurmontable et investir (ou s’investir) dans une aide solide et durable ? Quel angle d’attaque adopter ?

Dans le texte de la conférence qu’il devait donner au Salon des Solidarités, le 2 juin dernier,  Frantz Cadet, secrétaire national du Collectif Haïti de France, apportait, à la lumière d’un exemple précis, une des réponses possibles à cette question. En parallèle, Raymond Kernizan, ami de Nouvelles Images d’Haïti, nous offre un point de vue complémentaire. Deux avis précieux, car ils montrent à la fois les difficultés, les exigences et le poids d’espérance d’un engagement bien mené.

SOMMAIRE

Page 1, L'ARTICLE DU MOIS : Engagement, investissement, parlons-en !

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